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Le paradoxe du cinéma de Dupieux
Dans le cinéma de Quentin Dupieux, un paradoxe émerge, de plus en plus évident d’un film à l’autre. Bien que ses films soient généralement courts entre une heure et une heure et demie, certains critiques lui reprochent de ne pas savoir conclure ses histoires, créant ainsi des films sans véritable chute. Ce débat sur la notion de fin dans une œuvre, qu’elle soit nécessaire ou non, est illustré à travers des exemples tels que la fin en poupée russe dans « Au poste », le début potentiel d’un autre film à la fin de « Mandibules », et la conclusion hâtive de « Incroyable mais vrai ».
Fumer fait tousser : jouer avec les attentes
Dans son film « Fumer fait tousser », Dupieux semble délibérément défier les attentes du spectateur et joue avec les critiques qui l’accusent de ne pas terminer ses films. Au cœur du film, les membres de la Tabac Force attendent un changement d’époque qui ne se produit jamais, symbolisant la non-fin du film. Cette absence de chute devient le thème central, où la Tabac Force cherche à échapper à leur destin apocalyptique.3. L’Art de raconter des histoires sans chutes
Contrairement au film Barbie world, le film « Fumer fait tousser » explore la narration d’histoires sans chute. Les personnages s’échangent des récits incomplets, reflétant l’idée que les films de Dupieux manquent souvent de conclusion. Le film joue avec cette notion en mettant en scène des personnages qui se racontent mutuellement des histoires sans fin, renforçant ainsi le concept de non-achèvement.4. L’univers de fumer fait tousser
Dans cet univers cinématographique, la Tabac Force, un groupe de pseudo-super-héros, exploite les aspects néfastes du tabac pour combattre leurs ennemis. Cependant, ils se retrouvent coincés dans une attente interminable de changement d’époque, mettant en lumière l’absence de conclusion. Le robot défectueux souligne ce thème en répétant continuellement « Changement d’époque en cours ».Régressions et références cinématographiques
Quentin Dupieux aborde le plaisir régressif de raconter des histoires absurdes, en évoquant des références cinématographiques telles que les Power Rangers et les Feebles de Peter Jackson. Son cinéma « débile » se manifeste ici à travers une multitude de références au mauvais goût et à la débilité assumée, tout en poussant les limites du narratif.Défier les attentes du spectateur
Dupieux se lance dans le défi de créer des histoires totalement absurdes, dans un acte anarchique et libérateur. « Fumer fait tousser » devient une provocation cinématographique en proposant un film qui se centre sur le « rien » narratif, où les membres de la Tabac Force sont coincés dans une retraite sans action. Cela illustre la volonté de Dupieux de bousculer les attentes traditionnelles.Exploration des mini-histoires
À l’intérieur du film principal, plusieurs histoires émergent. Benzène raconte un slasher satirique, une petite fille partage une anecdote perturbante sur la pollution d’un lac, et un barracuda se livre à une comédie gore. Ces histoires juxtaposées reflètent la notion d’absence de chute, laissant les récits inachevés.Des histoires sans fin
Les mini-histoires introduites dans le film sont elles-mêmes caractérisées par des fins manquantes. La première est interrompue, la seconde est une brève anecdote, et la troisième est empêchée par la mort du narrateur. Cette absence de clôture renforce le thème central du film.
Dupieux et son plaisir de filmer
Dupieux se réjouit de raconter des histoires sans fin, démontrant ainsi son droit de créer des récits dénués de clôture. Cette approche lui permet de célébrer les éléments distinctifs de son cinéma, y compris la débilité et le goût du gratuit, tout en s’adonnant à une création cinématographique incessante.Spectateurs éponges de la fiction
Le film soulève la question de la réceptivité du spectateur face à la fiction. Dupieux explore comment les spectateurs absorbent les récits, même s’ils sont absurdes ou dépourvus de conclusion. Les histoires inachevées du film révèlent comment les spectateurs peuvent se laisser emporter par la fiction, qu’elle soit complète ou non.Fumer fait tousser : les plateformes de streaming qui le diffusent
- Netflix: En tant que l’une des principales plateformes de streaming qui fait ses preuves dans les jeux vidéos, Netflix pourrait bien être l’endroit idéal pour trouver « Fumer fait tousser ». Le film pourrait attirer l’attention en raison de son style excentrique et de l’audace caractéristique du réalisateur Quentin Dupieux.
- Amazon Prime Video : Cette plateforme de streaming majeure pourrait également proposer le film à ses abonnés. La variété des titres disponibles sur Amazon Prime Video rendrait le film accessible à un public plus large, donnant ainsi une visibilité accrue à l’œuvre de Dupieux.
- Hulu : Bien que principalement disponible aux États-Unis, Hulu pourrait éventuellement ajouter « Fumer fait tousser » à sa bibliothèque. Si le film a un contenu qui correspond à l’esthétique et au public de Hulu, il pourrait être proposé aux abonnés de la plateforme.
- Disney+ Star : Si le film ne contient pas de contenu inapproprié pour les abonnés, il pourrait potentiellement être diffusé sur la section Star de Disney+ en dehors des régions où Star est disponible. Cela offrirait une exposition internationale au film de Dupieux.
- Plateformes de streaming indépendantes : Outre les plateformes de streaming majeures, il existe également des plateformes plus spécialisées qui pourraient accueillir « Fumer fait tousser ». Des services de streaming axés sur le cinéma d’art et d’essai ou les films indépendants pourraient choisir de présenter ce film en raison de son originalité et de son style unique.
- Plateformes de location numérique : En plus des abonnements, le film pourrait également être disponible à la location ou à l’achat sur des plateformes telles que Google Play Movies & TV, iTunes et YouTube Movies. Cela permettrait aux spectateurs intéressés de louer ou d’acheter le film à la demande.
- Plateformes locales : Selon la région, « Fumer fait tousser » pourrait également être disponible sur des plateformes de streaming locales qui se concentrent sur la promotion de contenu régional ou national.
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Le paradoxe du cinéma de DupieuxFumer fait tousser : jouer avec les attentes3. L’Art de raconter des histoires sans chutes4. L’univers de fumer fait tousserRégressions et références cinématographiquesDéfier les attentes du spectateurExploration des mini-histoiresDes histoires sans finDupieux et son plaisir de filmerSpectateurs éponges de la fictionFumer fait tousser : les plateformes de streaming qui le diffusent
