L’entreprise Nintendo, créateur de consoles de jeux vidéo bien-aimées, a récemment abordé la question épineuse de la revente excessive de ses produits lors d’une réunion générale avec ses actionnaires. L’engouement mondial pour des consoles telles que la Nintendo Switch a souvent conduit à des situations où les produits se retrouvent en rupture de stock rapidement, vendus ensuite à des prix exorbitants par des revendeurs cherchant à profiter de la demande pressante.
Nintendo dit que la meilleure façon d’empêcher la revente spéculative du successeur de la Switch est de produire suffisamment de consoles dès le début.
Lors d’une séance de questions-réponses, les dirigeants de Nintendo ont été interrogés sur les mesures qu’ils envisageaient de mettre en œuvre pour contrecarrer la revente de leur future console. L’année précédente, ils avaient indiqué planifier des actions en ce sens.
Le président de Nintendo, Shuntaro Furukawa, a répondu que le principal plan de l’entreprise pour lutter contre la spéculation consiste à garantir que les joueurs n’aient pas besoin de se tourner vers les revendeurs puisqu’ils pourront acheter une console directement en magasin.
« En tant que mesure contre la revente, nous pensons que le plus important est de produire des quantités suffisantes pour répondre à la demande des clients, et cette idée n’a pas changé depuis l’année dernière », a déclaré Furukawa (traduit par VGC).
« De plus, nous envisageons également de prendre d’autres mesures, dans la mesure où la loi le permet, en tenant compte des circonstances de chaque région. »
Il a également été noté que la pénurie de semi-conducteurs, qui avait affecté la capacité de nombreuses entreprises à produire de nouveaux appareils ces dernières années, n’est plus un problème.
Furukawa a confirmé en 2021 que les pénuries de puces affectaient la production de la Switch.
« Les années dernière et précédente, nous n’avons pas pu produire suffisamment de Nintendo Switch en raison d’une pénurie de composants à semi-conducteurs, mais cette situation est maintenant résolue », a-t-il expliqué.
« À l’heure actuelle, nous ne pensons pas que la pénurie de composants aura un impact significatif sur la production du modèle successeur. »
Nintendo a confirmé en mai que sa prochaine console sera annoncée « au cours de cet exercice fiscal », ce qui signifie que le successeur de la Switch sera révélé au plus tard à la fin mars 2025.
Cet engagement de Nintendo à augmenter la production répond non seulement aux frustrations des fans incapables d’obtenir leurs consoles auprès de détaillants officiels à des prix équitables, mais vise également à stabiliser le marché en dissuadant les reventes à des prix exorbitants. En France, où le jeu vidéo est particulièrement populaire et représente une part importante de l’économie culturelle, cette nouvelle pourrait apaiser bien des craintes parmi la communauté des joueurs, qui s’est souvent retrouvée face à des étagères vides lors de sorties très attendues.
Le marché français, connu pour sa passion pour les jeux Nintendo, notamment avec des titres comme « Animal Crossing: New Horizons » qui ont vu une explosion de leur communauté lors du confinement, attend donc avec impatience de voir comment Nintendo mettra en œuvre ces plans. Ainsi, en anticipant mieux la demande et en optimisant la production, Nintendo espère non seulement améliorer l’expérience d’achat pour le consommateur français mais aussi renforcer sa position sur le marché global des jeux vidéo.