Règlement entre The Pokémon Company et un développeur de jeu mobile en Chine
The Pokémon Company a récemment conclu un règlement “substantiel” avec les opérateurs chinois d’un jeu mobile similaire à Pokémon, après qu’ils aient été reconnus coupables de violation de droits d’auteur.
Selon une déclaration faite par The Pokémon Company, Guangzhou Maichi Network Technology et sa filiale Khorgos Fangchi Network Technology ont enfreint ses droits d’auteur avec leur jeu mobile auto-développé Pocket Monster: Remake.
Pocket Monster: Remake a été lancé pour la première fois en juillet 2015. Face à la situation, The Pokémon Company a déposé une plainte en décembre 2021, affirmant que ce jeu violait ses droits d’auteur et engageait une concurrence déloyale.
Après que la Haute Cour populaire de la province du Guangdong a jugé en faveur de The Pokémon Company et a ordonné aux entreprises de verser 107 millions de yuans (environ 14,7 millions de dollars) en dommages-intérêts, l’affaire a été portée en appel, où un règlement a finalement été atteint.
Bien que le montant exact du règlement n’ait pas été divulgué, un communiqué public conjoint de Guangzhou Maichi et Khorgos Fangchi a indiqué qu’ils avaient “fait payer un prix économique substantiel et encouru des dommages réputationnels importants”.
“Sous la direction de précédents pertinents et de documents judiciaires publiés par la Haute Cour populaire de la province du Guangdong, nous avons profondément réalisé que nos actes avaient violé les lois pertinentes durant le procès de deuxième instance et le processus de règlement”, peut-on lire dans les excuses.
La nature des violations de droits d’auteur
“Le jeu a largement utilisé des éléments de design de la célèbre série de jeux vidéo Pokémon, enfreignant ainsi les droits d’auteur liés aux jeux vidéo Pokémon, et a injustement profité de la renommée et de la réputation des jeux vidéo Pokémon, constituant ainsi des actes de concurrence déloyale.
“Notre violation de droits d’auteur et nos actes de concurrence déloyale ont causé des pertes économiques significatives aux titulaires de droits et ont gravement endommagé l’image des jeux vidéo Pokémon originaux. Nous nous excusons sincèrement auprès de The Pokémon Company et d’autres titulaires de droits, ainsi qu’aux nombreux joueurs, consommateurs et au grand public.”
La promesse d’un futur transparent
Les entreprises concluent en disant qu’elles ont “profondément réfléchi au sujet” et qu’elles ont “tiré des leçons”, promettant qu’à l’avenir, elles “donneront la priorité à la protection de la propriété intellectuelle, s’abstiendront de violer tout droit ou intérêt de propriété intellectuelle lié aux jeux vidéo Pokémon et éviteront de s’engager dans des actes de concurrence déloyale”.
L’engagement de The Pokémon Company envers la protection de ses propriétés intellectuelles
The Pokémon Company déclare qu’elle “continuera à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger ses propriétés intellectuelles, afin de permettre à ses utilisateurs dans le monde entier de profiter de tous les contenus Pokémon en toute sérénité”.
Contexte historique et impact sur l’industrie des jeux vidéo
Cette affaire souligne un problème de longue date dans l’industrie des jeux vidéo : la contrefaçon et la reproduction non autorisée de contenu protégé. Le marché des jeux vidéo en Chine est particulièrement vaste, et de nombreux développeurs ont essayé d’en tirer parti en créant des jeux qui ressemblent de près à des titres populaires sans obtenir l’autorisation des titulaires de droits. Des jeux comme « Pocket Monster: Remake » illustrent cette tendance, et cela a conduit les entreprises comme The Pokémon Company à prendre des mesures judiciaires pour protéger leurs produits.
En France, le cadre juridique pour la protection des droits d’auteur est également très strict. La loi sur le droit d’auteur et les droits voisins dans la société de l’information (DADVSI) vise à protéger les créations intellectuelles, y compris les jeux vidéo, contre la contrefaçon. Les sociétés de jeux vidéo doivent constamment surveiller le marché pour détecter toute reproduction illégale de leurs œuvres, car une violation des droits d’auteur peut nuire à la réputation, mais aussi à la situation financière de l’entreprise.
Réactions de la communauté des joueurs
La communauté des joueurs a suivi de près cette affaire. Pour beaucoup, ce type de compromis est une victoire pour la défense de la propriété intellectuelle. Les joueurs en France et ailleurs valorisent la créativité et l’innovation dans le secteur des jeux vidéo. Lorsque des entreprises choisissent de copier ou de plagié des contenus existants, cela crée une compétition déséquilibrée et nuit aux studios qui investissent du temps et de l’argent pour créer des expériences uniques.
Les jeux vidéo sont un moyen d’expression artistique et un secteur en pleine expansion. En protégeant les droits d’auteur, on encourage la création de nouveaux contenus et l’avancement technologique. Les joueurs s’attendent à ce que leur expérience de jeu ne soit pas entachée par des jeux de mauvaise qualité inspirés par des titres déjà célèbres.
Conclusion
En somme, le règlement entre The Pokémon Company et les développeurs chinois souligne l’importance de la protection des droits d’auteur, non seulement pour les entreprises, mais aussi pour les consommateurs et les créateurs. Les enseignements tirés de cette affaire devraient servir d’exemple pour d’autres développeurs souhaitant s’engager dans des pratiques commerciales éthiques et respectueuses des droits d’autrui.
Il est essentiel que les entreprises du secteur des jeux vidéo s’engagent en faveur de l’innovation et du respect des droits d’auteur pour assurer un avenir prospère et diversifié à cette industrie créative. La vigilance concernant la propriété intellectuelle permettra de garantir que les créateurs soient justement récompensés pour leur travail, tout en offrant aux joueurs des expériences enrichissantes et originales.