Pour la communauté de fans, l’annonce d’un jeu situé au Japon était très attendue, car ce cadre offre une riche toile de fond historique et culturelle. Les fans spécument depuis des années sur les forums et dans les commentaires de vidéos le potentiel immense d’une aventure dans un Japon féodal, illustré par des samouraïs, des ninjas et des enjeux politiques prenants.
L’incident du drapeau soulève, toutefois, des questions importantes sur le respect et la représentation des symboles historiques dans les jeux vidéo. L’utilisation non autorisée d’éléments culturels peut créer des controverses et des réactions négatives, affectant l’image de l’entreprise et potentiellement son succès commercial. Cette erreur met en lumière le besoin continuel d’attention et de sensibilité dans la gestion des productions à grande échelle qui touchent à des cultures et des histoires diverses.
Ubisoft semble avoir pris la mesure de cette erreur et avoir agi rapidement pour limiter les retombées négatives. Leur réaction montre leur engagement envers leurs consommateurs et leur respect des cultures dont ils s’inspirent pour créer leurs univers de jeu. À présent, Ubisoft a l’opportunité de renforcer ses processus de vérification et d’autorisation des contenus qu’ils utilisent, afin d’éviter de telles erreurs à l’avenir et de maintenir la confiance de leur public.
La communauté internationale de joueurs attend maintenant avec impatience de voir comment Ubisoft va continuer à développer cette nouvelle aventure d’Assassin’s Creed, en espérant que l’entreprise aura retenu les leçons de cette expérience pour offrir une immersion toujours plus respectueuse et captivante dans l’histoire japonaise.
Ubisoft a récemment fait des excuses publiques pour l’utilisation non autorisée du drapeau d’un groupe de reconstitution historique dans les arts conceptuels de leur prochain jeu, Assassin’s Creed Shadows. Selon les informations rapportées par Siliconera, le drapeau en question appartient au Sekigahara Teppo-tai, un groupe de reconstitution d’infanterie spécialisé dans la période de Sekigahara au Japon.
Les illustrations concernées ont été présentées dans deux concepts art d’Assassin’s Creed Shadows et figurent également dans le livre d’art physique inclus dans l’édition collector du jeu. Ubisoft Japon a fait savoir via un message sur la plateforme X que les illustrations incriminées ne seraient plus utilisées ni distribuées à partir de cette date, à l’exception de leur présence dans le livre d’art de l’Édition Collector.
« Nous nous excusons profondément pour cette erreur », a déclaré Ubisoft Japan.
Assassin’s Creed Shadows a été dévoilé en mai de cette année – le projet était auparavant connu sous le nom de code “Red”. L’entreprise a publié une vidéo de gameplay de 13 minutes le mois dernier, plongeant les joueurs dans un Japon du 16ème siècle. Le jeu met en scène des protagonistes jumeaux et est développé par Ubisoft Québec, la même équipe derrière Assassin’s Creed Odyssey, et partage également le même directeur créatif.
Le titre s’inscrit dans ce qu’Ubisoft nomme « la troisième période » de la franchise, qui a vendu plus de 200 millions de copies depuis son lancement en 2007. Assassin’s Creed Shadows est prévu pour une sortie le 15 novembre 2024 sur PlayStation 5, Xbox Series X/S, PC, Mac et Amazon Luna.
L’histoire explorera un panorama historique fascinant, celui de la période Sengoku, un temps de conflits et de stratégies militaires, teinté de l’arrivée et de l’influence occidentale au Japon. Cette aire temporelle à été démocratiquement choisie pour sa richesse historique et ses nombreuses possibilités de narration, qui collent parfaitement à la formule Assassin’s Creed, mêlant faits réels et éléments fictionnels pour enrichir l’expérience du joueur.
La franchise Assassin’s Creed s’est toujours distinguée par son habileté à transposer des périodes historiques complexes en terrains de jeu captivants pour les joueurs. À chaque sortie, Ubisoft parvient à renouveler son approche, en s’appuyant sur des recherches approfondies et une volonté de pousser toujours plus loin les frontières de l’immersion vidéoludique.