Le producteur de Street Fighter II espère que Assassin’s Creed Shadows validera son concept de Genji.

Yoshiki Okamoto est un nom bien connu dans l’industrie du jeu vidéo, en particulier pour son travail chez Capcom où il a joué un rôle crucial dans la production de titres influents comme Street Fighter II et Final Fight. Après près de deux décennies chez Capcom, Okamoto a pris une décision audacieuse en fondant sa propre entreprise, Game Republic, et a produit son premier jeu, Genji: Dawn of the Samurai. Ce jeu, sorti sur PlayStation 2, propose une plongée fascinante dans le Japon ancien avec deux protagonistes aux capacités contrastées : Yoshitsune, un personnage rapide et agile, et Benkei, un combattant puissant mais plus lent. Dans une récente vidéo publiée sur sa chaîne YouTube, Yoshiki Okamoto a fait des remarques élogieuses mais mélancoliques sur Assassin’s Creed Shadows, le dernier né de la franchise Ubisoft. Ce jeu, qui se déroule également dans un Japon ancien, semble avoir ravivé chez Okamoto des souvenirs de son propre projet. Assassin’s Creed Shadows met en avant deux protagonistes jouables : Naoe, un ninja rapide, et Yasuke, un samouraï puissant et imposant. Cette configuration rappelle énormément celle de Genji, et il n’est pas surprenant qu’Okamoto voit une résonance entre les deux jeux. Il a admis que lorsqu’il a vu la bande-annonce de Shadows, cela lui a rappelé le temps passé à travailler sur Genji chez Game Republic. Okamoto a expliqué qu’à l’époque, son équipe et lui avaient eu l’ambition de créer un jeu mettant en scène un protagoniste rapide et un autre puissant, mais selon lui, ils n’ont pas réussi à accomplir cette vision parfaitement. Avec une pointe d’humour, il a exprimé l’espoir que Ubisoft puisse “réaliser le rêve qu’ils n’ont pas pu atteindre”. Si Shadows se vend bien, cela prouverait non seulement la différence de capacité entre Ubisoft et lui, mais lui donnerait également une certaine satisfaction personnelle, attestant que l’idée derrière Genji était saine, même si le résultat final n’était pas à la hauteur de ses espérances. La sortie d’Assassin’s Creed Shadows était prévue pour le 15 novembre sur diverses plateformes, dont la PS5, la Xbox Series X/S, le PC, le Mac et Amazon Luna. Le mois dernier, Ubisoft a dévoilé une vidéo de gameplay de 13 minutes du jeu, permettant aux fans d’apprécier les capacités des deux protagonistes en action. Cette démonstration a probablement éveillé l’intérêt des joueurs du monde entier et peut-être rassuré Okamoto quant à la validité de ses ambitions de conception passées. Okamoto veut croire que personne ne souhaite se retourner sur son passé et reconnaître une erreur complète. Si Assassin’s Creed Shadows parvient à captiver les joueurs et réussit commercialement, cela offrirait non seulement une forme de validité aux concepts de Game Republic de l’époque, mais aussi une réconciliation personnelle pour Okamoto. Cela montrerait que lui et son équipe étaient peut-être sur la bonne voie avec Genji, même si leur exécution n’était pas parfaite. L’industrie du jeu vidéo a souvent vu des créateurs comme Okamoto prendre des risques avec des projets ambitieux qui ne se sont pas toujours concrétisés comme prévu. Cependant, leurs efforts ne sont jamais vains, fournissant souvent des leçons précieuses et ouvrant la voie à des réalisations futures dans le secteur. Genji: Dawn of the Samurai, malgré ses défauts perçus et sa réception variée, a indubitablebody contribué à façonner le genre du jeu d’action en offrant une immersion dans un cadre peu exploré à l’époque : le Japon ancien. En regardant vers l’avenir, il est essentiel de reconnaître l’influence de ces pionniers du développement de jeu. Les remarques de Yoshiki Okamoto soulèvent des questions intéressantes sur l’évolution des jeux vidéo et la manière dont les idées passées peuvent trouver une nouvelle vie et validation dans des projets futurs. Assassin’s Creed Shadows, par son cadre historique partagé et ses mécaniques similaires, peut être vu comme un hommage non seulement à la culture japonaise mais aussi à des tentatives antérieures de capture de cette richesse culturelle dans le médium vidéoludique. En conclusion, la parution d’Assassin’s Creed Shadows pourrait marquer un moment de validation pour Yoshiki Okamoto et pour tous les créateurs qui cherchent parfois aux yeux du grand public u