Le producteur de Final Fantasy 16 demande aux joueurs PC d’éviter les mods offensants

Alex Vandecker
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Le dernier né de la série culte Final Fantasy, le seizième opus, a fait son entrée remarquée sur PC après un lancement initial exclusif à la PlayStation 5 en juin 2023. Disponible dès mardi sur PC pour le prix de base de $49.99 soit environ 44.99€, les joueurs peuvent désormais l’acquérir via Steam ou l’Epic Games Store.

Avant même que cette version ne soit disponible, Naoki Yoshida, le producteur de Final Fantasy 16, a abordé le potentiel de modification du jeu, un aspect très prisé par la communauté PC. Cependant, malgré les possibilités qu’offre cette ouverture au modding, Yoshida a émis des réserves particulières concernant la nature des modifications qui pourraient être apportées.

« Si nous indiquions que ‘ce serait génial si quelqu’un créait xyz’, cela pourrait être interprété comme une incitation, donc je préfère ne pas entrer dans les détails! », a déclaré Yoshida à PC Gamer. « La seule chose que je dirai, c’est que nous ne voulons certainement pas voir de mods offensants ou inappropriés, donc, s’il vous plaît, ne créez ni n’installez rien de tel. »

Historiquement, les jeux sur PC sont régulièrement modifiés depuis des décennies. Ces modifications peuvent être aussi simples que le populaire mod de Fallout 3, qui accélère le démarrage plutôt lent du jeu, jusqu’à des changements plus profonds comme le remplacement des modèles de personnages. Plus de 7.6 millions de mods ont été téléchargés pour le remake de Final Fantasy VII via la plateforme NexusMods, illustrant ainsi l’engouement pour la personnalisation profonde des jeux.

Si certains mods restent bon enfant et sans conséquences, comme celui où l’on peut voir Mr. X de Resident Evil 2 poursuivre le joueur en simple maillot de bain, d’autres s’aventurent dans des territoires plus explicites et controversés. La communauté des moddeurs a souvent été critiquée pour cette capacité à détourner les éléments originels des jeux de manière parfois douteuse.

Pourtant, l’initiative de Yoshida ne cherche pas à brimer la créativité des joueurs, mais plutôt à éviter des dérives potentielles qui pourraient nuire à l’image de la marque et à l’expérience des joueurs. Cela reflète une tendance croissante parmi les développeurs de jeux à exercer un certain contrôle ou du moins à émettre des directives claires quant à la manière dont leurs créations sont modifiées ou utilisées.

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En plus de la version PC, une démo gratuite de Final Fantasy 16 est également disponible, offrant aux joueurs l’opportunité d’explorer les premières sections du jeu et de transférer leurs données sauvegardées sur la version complète ultérieurement. Cette initiative pourrait donner aux indécis une chance de se plonger dans l’univers du jeu avant de s’engager dans un achat.

Le verdict de VGC sur Final Fantasy 16 n’a pas tardé : bien que salué comme un « jeu d’action incroyable », le jeu semble, selon eux, délaisser quelque peu « l’héritage RPG » de ses prédécesseurs. « Final Fantasy n’a jamais été aussi plaisant à jouer, et le casting du 16 semble promis à un brillant avenir. Nous aurions simplement aimé que, en dehors des aventures de type blockbuster hollywoodien de la quête principale, ils aient eu droit à des aventures plus intéressantes. »

En résumé, tout en embrassant les innovations technologiques et narratives, Final Fantasy 16 s’efforce de conserver l’esprit de la franchise tout en naviguant les eaux parfois tumultueuses de la modernité vidéoludique. Les moddeurs, quant à eux, continueront sans doute de jouer un rôle crucial dans la personnalisation et l’enrichissement de l’expérience des joueurs, toujours dans le respect des limites et des valeurs prônées par les créateurs du jeu.

Ainsi, en dépit des controverses potentielles que le modding peut susciter, l’engagement des développeurs et de la communauté assure la pérennité de l’équilibre entre innovation créative et respect des oeuvres originales.

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