Indiana Jones a connu des hauts et des bas dans l’univers des jeux vidéo. Entre aventures PC acclamées et jeux sur console plutôt décevants, le deuxième enfant chéri de Lucasfilm a eu une présence en dents de scie dans cet univers interactif. MachineGames s’efforce de changer la donne, et après les trois heures que nous avons eu la chance de tester, il semble que le développeur suédois soit sur la bonne voie pour offrir au franchise le jeu qu’elle mérite.
Il y a de nombreuses directions possibles pour un jeu Indiana Jones, mais il serait aussi très facile de créer quelque chose qui ne se sent pas du tout Indy. Se concentrer trop sur les énigmes et vous perdez le côté poursuite en voiture et combat contre les Nazis de Indy. D’autre part, si tout est action, vous manquez l’exploration et la résolution d’énigmes qui caractérisent le Professeur Jones. D’après notre expérience, MachineGames a adopté une approche équilibrée en offrant un peu de tout.
Le jeu se déroule en 1937, après Raiders of the Lost Ark mais avant The Last Crusade. Indiana, désormais professeur, travaille à Marshall College lorsque un artefact ancien est volé. Indiana, étant Indiana, ne peut pas laisser passer un bon mystère, alors il abandonne rapidement ses étudiants et se lance dans l’aventure.
Notre démo a montré trois segments distincts de gameplay. Le premier était l’introduction du jeu à Mashall College. Nous y avons complété une petite énigme qui consistait à associer des artefacts déplacés à leurs vitrines appropriées. La première chose que nous avons remarquée était la qualité extrêmement élevée des modèles du jeu. Les artefacts, les vitrines, et même les mains d’Indy sont extrêmement détaillés, ce qui est un énorme avantage pour un jeu qui vous fera probablement passer beaucoup de temps à observer avec envie de vieux morceaux de poterie.
Après cela, nous avons voyagé par carte jusqu’au Vatican pour jouer à travers l’un des niveaux plus linéaires du jeu. Ici, la discrétion était de mise alors que les gardes patrouillaient les murs extérieurs du plus petit pays du monde. En général, nous n’apprécions pas trop les séquences d’infiltration en vue à la première personne en raison de la quantité limitée d’informations qu’il est possible de transmettre depuis cette perspective, mais The Great Circle gère bien cela. Le jeu vous prévient rapidement lorsque vous êtes sur le point d’être repéré, mais il est aussi indulgent en vous permettant de vous cacher de nouveau. Si tout échoue, vous pouvez employer la meilleure mécanique du jeu : lancer tout ce qui n’est pas cloué.
Lorsque Indiana est repéré, ou juste pour le plaisir, pratiquement chaque pièce du décor de la taille d’une main peut être lancée sur les ennemis. Chaque bouteille, brique, et buste ancien peut être soulevé et écrasé contre la tête d’un ennemi non suspect. Non seulement c’est incroyablement amusant et cela ajoute un peu d’humour slapstick, mais c’est le plus proche que nous pouvons penser qu’un jeu ait jamais été de recréer ces moments de film d’action où le héros saisit tout ce qu’il peut pour neutraliser un méchant dans une situation délicate.
C’est également la méthode grâce à laquelle vous pouvez échapper à une situation en toute discrétion. Lancez une bouteille contre un mur, et tous les ennemis se retournent à l’unisson pour vous permettre de filer. Le niveau du Vatican offrait aussi une bonne quantité d’exploration pour ce qui semble être l’un des morceaux les plus linéaires du jeu. En étant un peu plus audacieux et en passant à côté de plus de gardes que nécessaire, nous avons obtenu une clé, ce qui nous a permis de sauter une grande partie du niveau.
Lorsque nous avons été capturés, le combat corps à corps du jeu est entré en jeu. Indy a bien sûr un pistolet pour quand les choses se corsent, mais cela alertera chaque garde dans la zone, menant à un combat presque impossible à gagner. Le combat au corps à corps est correct, mais nous préférerions l’éviter. S’emparer des objets des mains de l’ennemi avec le fouet puis les frapper au nez n’a jamais cessé d’être très amusant.
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